Category: Decorative Arts
La petite commode de Madame de Pompadour
Jules Cheret
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| Panneau décoratif, Exposition Universelle, 1900 Musée des Arts décoratifs, Paris [photo Jean Tholance] |
Il quitte la France pour l’Angleterre en 1856, pour apprendre de nouveaux procédés sur les techniques de la lithographie en couleurs. De retour à Paris en 1866, il créé son imprimerie pour réaliser des affiches illustrées en couleurs. Le succés est rapide : Jules Chéret multiplie ses créations d’affiches de réclames publicitaires qui lui assurent sa notoriété. En 1881, il cède son affaire et devient Directeur artistique de l’Imprimerie Chaix, ce qui lui permet de se consacrer davantage à son oeuvre artistique : affiches, dessins, gouaches. En 1889, il réalise sa première exposition et reçoit une médaille d’or à l’Exposition Universelle.
Jules Chéret n’aime guère l’esprit des salons et des expositions. Il préfère proposer ses oeuvres directement par relations à des amateurs éclairés, tels que le Baron Vitta, ce qui explique pourquoi son oeuvre de peintre reste encore mal connue, occultée qu’elle est par son travail d’affichiste des années antérieures.
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| Fauteuil du salon Rehns Musée des Arts décoratifs, Paris |
En 1898, Jules Chéret décide de s’installer à Nice avec son épouse. Au cours de l’annéee 1900, il reçoit une commande pour la réalisation d’un rideau de scène au Musée Grévin, qui restera l’un de ses chefs d’oeuvres dans ce domaine. Il reçoit également une commande pour la décoration d’un salon de l’Hôtel de Ville de Paris, qu’il achève en 1902.
En 1905, il participe à la décoration de la Taverne de Paris et en 1906-1907, il décore la salle des fêtes de la Préfecture de Nice sur le thème du carnaval et de la fête.
A côté de ses activités professionnelles de décorateur et à sa production de dessins et d’études préparatoires, Jules Chéret réalise de nombreux pastels et des peintures dont le sujet d’inspiration principal sera la femme dans sa beauté, sa grâce, sa coquetterie vestimentaire. Il peint également de nombreuses oeuvres sur le thème de la Commedia dell’Arte, la fête, et des scènes champêtres.
Dans les années 1920, atteint de cécité, il doit abandonner la peinture, et vient résider le plus souvent à Nice. Le Baron Vitta lègue à la ville de Nice une grande partie de sa collection d’oeuvres de Chéret, ce qui permet d’y ouvrir le Musée des Beaux Arts Jules Chéret. L’inauguration se tient en janvier 1928 en présence de l’artiste, et c’est le peintre symboliste Gustav-Adolf Mossa qui est est nommé le premier conservateur.
| Portrait du Baron Vitta, 1908 Musée des Beaux-Arts Jules Chéret, Nice [photo Muriel Anssens] |
Quatre ans plus tard, le 23 septembre 1932, Jules Chéret décède à l’âge de 86 ans, pour être inhumé selon ses voeux au cimetière St Vincent de Montmartre à Paris.
Jules Chéret fut tout d’abord un pionnier dans le domaine de l’affiche lithographique en couleurs, et il est considéré comme l’inventeur de l’affiche moderne publicitaire. La lithographie a été l’une de ses techniques préférées. A côté de ses fameuses affiches, il a réalisé dans des formats plus modestes un grand nombre d’oeuvres lithographiées, proches des dessins, destinés à illustrer par exemple des menus, des programmes de spectacles, des faire-parts de naissance, et nombre de travaux intimistes.
Jules Chéret fut également un grand décorateur mural. Cette oeuvre décorative est visible à la Villa “La Sapinière” (1895-1897) de son ami le Baron Vitta, mais aussi à l’Hôtel de ville de Paris (1898-1902), au Musée Grévin, avec le rideau de scène (1900), à la Taverne de Paris (1905), à encore à la Préfecture de Nice, entre autres …
Julien-Nicolas Rivart
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| Table de salon attribuée à Julien-Nicolas Rivart |
Julien-Nicolas Rivart, ébéniste et bronzier parisien, est l’inventeur du procédé de marqueterie de porcelaine, un procédé déposé en 1848, qui a disparu à sa mort en 1867, mais qui lui a valu les éloges du jury de l’Exposition universelle de 1855.
La technique se résume ainsi : une fois le dessin qu’on se propose de représenté bien arrêté, M. Rivart en fait le calibre en bois et l’exécute en porcelaine ; les pâtes sont ensuite replanies et dressées sur la face avec une précision bien exacte ; puis les défauts de découpage corrigés à la meule, elles passent à l’émail et les porcelaines, une fois peintes et terminées, sont incrustées dans le bois ou le marbre (Exposition universelle de 1855 : Rapports du jury mixte international, 1856, volume 2, p. 456-457).
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| http://www.doutrebente.fr/ |
Julien-Nicolas Rivart established his business in 1835 where he began decorating porcelainware and later extended his abilities to the manufacture of bronzes and meubles de fantaisie. He invented and mastered the technique of ‘Porcelain Marquetry’ for which he obtained a patent in 1848 pour la marqueterie de porcelaine formant des bouquets de fleurs, des groupes de fruits, ornements, sujets, etc., qui s’incrustent dans le bois.
Rivart was awarded sixteen medals at the 1851 Crystal Palace Great Exhibition. He also exhibited furniture and items decorated with his newly invented marqueterie de porcelaine at the 1855 and 1862 Great Exhibitions. Upon his death in 1867, the technique passed away with him. http://www.christies.com
Table-parasol de campagne
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| Martin Guillaume, ca. 1810 © Les Arts Décoratifs / Luc Boegly Mémoire et voyages |
Marie Antoinette’s laptop
Cumberland
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| Cumberland Deep Platter painted with flowers and insects by Josef Zachenberger, ca. 1765 |
This rococo service from the period of Franz Anton Bustelli was the first “Electoral Court Service” by Porzellan Manufaktur Nymphenburg. Because fresh flowers were frowned upon as table decoration . they could wilt during the meal . Joseph Zachenberger created a colourful and festive design with flower bouquets, single flowers, butterflies and insects framed by fine golden edging in 1765. At the end of the 18th century, it was replaced as the court service with the Bavarian Court Service by Dominikus Auliczek. But it experienced a renaissance in 1913 when the service was reproduced as an extensive table service at the wedding of Ernst August, Duke of Brunswick and Laneburg, the son the last Duke of Cumberland, with Viktoria Luise, the daughter of the last German Kaiser, Wilhelm II. Cumberland bears the world’s most complex flower design that is today still realized on porcelain: painters require up to three weeks to complete a single plate.
TABLEART
Dalva Brothers
Chinoiserie
B. V. R. B.
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| Louis XV lacquer lady’s desk attributed to Bernard II Van Risen Burgh, Paris, ca. 1760 |
Bernard II van Risen Burgh (1696-1766) was an ebeniste of Netherlandish descent who signed his pieces with the elusive monogram B.V.R.B. Not until 1957 was the true identity of this great ebeniste uncovered. Van Risen Burgh was known for his furniture decorated with Japanese lacquer, first appreciated by the French Queen, Marie Leszczinska in 1737. His work is recognized by its gilt bronze mounts that were designed by BVRB himself. BVRB worked mostly with fashionable furniture designers such as Lazare Duvaux and Thomas-Joachim Hebert. He had no contact with aristocratic or royal potential patrons and kept his studio on the Faubourg Saint-Antoine, a more humble section of Paris than most ebenistes chose to set up their shops.
















