Category: Jewels
Yo Ho, A Pirate’s Life for Me
The magnificent emerald jewel of the lost Atocha…
PROVENANCE: Lost in the shipwreck of Nuestra Señora de Atocha, Florida Keys, 1622
Rediscovered by Mel Fischer, 1986
Mel Fisher’s Treasures, L.L.C., 1986
RELATED LITERATURE: Priscilla E. Muller, Jewels in Spain, 1500-1800, New York, 1972, pp. 27-38
Accompanied by AGL report no. CS 52234 stating that the emerald is of Colombian origin, with no indications of clarity enhancement.
➜ Sotheby’s Masterworks. New York | February 01, 2013
Lilies of the Valley Basket
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Imperial Diamond Trellis Egg |
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Memory of the Azov Egg
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Beauty is in the eye of the beholder
Fauteuil 31
I shop therefore I am
The Tucker Cross
“September 1955, and the weather was getting worse. Then on the seventh day, a Sunday, I found the greatest single object of all. Eager to work faster, I took a water hose down to the bottom and turned on the jet to blast sand from the area below the brain coral. After carving a deep hole I turned the jet off. When the debris settled, my eyes fell on a gold cross, lying face down in the sand. I picked it up and turned it over.
Awe struck, I counted the large green emeralds on its face. There were seven of them, each as big as a musket ball. From small rings on the arms of the cross hung tiny gold nails, representing the nails in Christ’s hands, and at the foot was the ring for a third, which had been lost. The ornate carving, while beautiful, was somewhat crude, indicating that Indians had made the cross. It remains my most treasured discovery.”
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Peter Stackpole, 1956
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It was in November 1596, en route from Cartagena, Columbia to Cadiz, Spain, and laden with treasure, that the 350-ton merchant ship was wrecked on Bermuda’s inner reef.
She was discovered in 1950 by veteran shipwreck diver, Teddy Tucker and Robert Canten. Tucker knew that she was old and named her ‘The Old Spaniard’. However, it was only when he started to work on the site that he realised the true significance of his find.
Among the treasures recovered was a gold pectoral cross with seven emeralds, said to be one of the most valuable pieces of jewellery retrieved from any Spanish shipwreck. The cross was on display at the Bermuda Aquarium, Museum & Zoo for many years. However, in 1975 when it was removed from its case during a royal visit, it was discovered that the cross had been stolen and replaced with a paste replica. Its whereabouts remain unknown. ➔ Bermuda Monetary Authority
Cat Brooch
Couronne du Sacre de Louis XV
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Augustin DUFLOS, d’après Claude RONDÉ Couronne de Louis XV, 1722 Musée du Louvre |
[Déposée à Saint-Denis en 1729 après le remplacement des pierres d’origine, portée à la Convention en 1793, déposée au Cabinet des médailles puis au Garde-meuble, transférée du palais de Trianon au Louvre en 1852. Paris, France. Argent partiellement doré, fac-similés des pierres précieuses d’origine, satin brodé]
Couronne de Louis XV
À l’occasion de leur sacre, les rois de France avaient pour coutume de se faire exécuter une couronne personnelle. Pour Louis XV, deux couronnes furent réalisées : une en or émaillé et l’autre, conservée au Louvre, en argent doré et ornée de pierreries. Cependant, en 1729, cette dernière fut dépecée et on remplaça les pierres d’origine par des copies. La couronne ne servait qu’à l’occasion du sacre et reposait à l’abbaye de Saint-Denis avec les autres instruments de cérémonie, appelés regalia.
Une œuvre toute de perles et de pierres précieuses
La Couronne de Louis XV est composée d’une calotte de satin brodé et cerclée d’une structure métallique d’où partent des arceaux ajourés surmontés d’une fleur de lys. Le bandeau est ceint de deux files de perles et de huit pierres de couleur (saphirs, rubis, topazes et émeraudes) alternant avec des diamants. Le départ des arceaux est marqué par des fleurs de lys formées par cinq diamants. Le célèbre Régent, acheté quelques années avant le sacre, orne la fleur de devant. Les huit diamants quadrangulaires qui constituent le sommet des fleurs appartiennent à la série des dix-huit Mazarins. Enfin la couronne est également surmontée d’une fleur de lys faite de feuilles d’acanthe en argent comportant dix-sept diamants complétés par le Sancy. Sur la calotte sont cousus ving-quatre autres diamants. En 1729, perles et pierres précieuses furent remplacées par des copies à la demande de Louis XV. Au total, la couronne comportait 282 diamants (161 grands et 121 petits), 64 pierres de couleur (dont 16 rubis, 16 saphirs et 16 émeraudes) et 237 perles.
L’oeuvre de joailliers parisiens
La couronne personnelle de Louis XV a été dessinée par le joaillier Claude Rondé et exécutée sous la direction du jeune Augustin Duflos, joaillier du roi aux Galeries du Louvre. Peu de temps après, en 1723, Duflos réalisa chez Rondé une couronne sur le même modèle et suivant les mêmes dimensions pour le roi Joseph V du Portugal. En 1725, les Rondé livrèrent pour la reine une autre couronne de plus petite taille mais de composition voisine.
Les descriptions de la couronne de Louis XV
On connaît deux descriptions de cette œuvre : la première publiée par Le Mercure, un mois après le sacre, en novembre 1722, et la seconde servant de légende à une gravure de Sébastien Antoine. Celle-ci signale bien que la couronne était ornée de 64 pierres de couleur mais elle ne mentionne que 273 diamants et indique quelques variantes par rapport à l’état connu aujourd’hui. Il est donc possible que l’aspect actuel ne soit pas tout à fait fidèle à la composition d’origine et que les différences soient la conséquence de la restauration faite par le joaillier M. Maillard en 1780. Bien qu’ornée de pierres factices et malgré les légères modifications subies, la couronne personnelle de Louis XV nous révèle le faste des cérémonies royales ainsi que la virtuosité des joailliers du XVIIIe siècle.
Documentation: Regalia : les instruments du sacre des rois de France, les honneurs de Charlemagne, Éditions de la Réunion des musées nationaux, Paris, 1987, pp. 91-92
Muriel Barbier
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© Musée du Louvre / E. Lessing
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