The Greatest Lady to ever Sing the Blues

Carl Van Vechten ~ Billie Holiday, 1949

If I had to sing Doggie in the Window, that would actually be work.  But singing songs like The Man I Love or Porgy is no more work than sitting down and eating Chinese roast duck, and I love roast duck. – Billie Holiday

Fantasia

Marta Hoepffner, 1939

The word fantasia means fancy, and it is applied to compositions in which the composer follows his fancy and is less bound down by a fixed form than in many other works. But it must not be imagined from this that a fantasia is without form. A fantasia usually consists of several sections, each of which is independent of its neighbors as regards form. A section frequently interrupts a previous one, and very often a brilliant cadenza is used. The whole, however, is united into one whole in spirit. Mozart’s Fantasia in D minor is a beautiful example. This opens with eleven bars of prelude (Andante) leading to an Adagio, which in form resembles the old sonata form, but it is interrupted by cadenzas. The last section of the fantasia is in D major (Allegretto) which is simply a melody made up of two eight-bar sentences with a long coda.

There are many modern fantasias on operatic airs. These merely string together a number of melodies contrasted as to key and character, with a certain amount of original matter (often of a worthless character) to connect them. 

Elements of music, harmony & counterpoint, rhythm, analysis, & musical form, with exercises, by T.H. Bertenshaw, 1896

Google books

Abbey Road

Iain MacMillan, 1969
The Beatles music is really some of the best music we’ve had in the last century. Children continue to rediscover the music, generation after generation. It’s like saying why is Gershwin timeless? Their music is part of history, it will last forever.” — Sir George Martin 
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Bouquet du jour

Donnez moi des Roses
Vingt ans, le coeur rempli d’espoir et d’illusions
Il vient pour acheter quelques roses en boutons
La fleuriste est jolie perdue dans son printemps
Il n’est pas sûr de lui quand il dit gentiment:
{Refrain} 
Donnez-moi des roses
Mademoiselle
Car j’ai rendez-vous
C’est très important
Choisissez-les moi parmi les plus belles
Donnez-moi des roses, elle les aime tant

Le jeune homme est venu la voir tous les samedis
Et puis bien plus souvent, tous les après-midis
La fleuriste à présent connaît tous ses secrets
Mais elle ne sait jamais vers qui va ce bouquet
{Refrain}
Donnez-moi des roses
Mademoiselle
Car j’ai rendez-vous
C’est très important
Choisissez-les moi parmi les plus belles
Donnez-moi des roses, elle les aime tant

Un jour, en préparant son éternel bouquet
Elle a dit gentiment: Vous savez, je m’en vais
Je me marie demain, vous ne me verrez plus
Mais je vous aime bien, voici des roses en plus

Je ne veux plus de roses
Mademoiselle
Car mes rendez-vous
N’existaient jamais
C’était pour vous voir, vous êtes si belle
Gardez mon bouquet, c’est vous que j’aimais

C’était pour vous voir, vous êtes si belle
Gardez mon bouquet, c’est vous que j’aimais
paroles et musique Jean Pierre Mottier, 1958
interprété par Tino Rossi

Les Roses Blanches

Cie des Arts Photomécaniques, Paris
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C’était un gamin, un gosse de Paris,
Pour famille il n’avait qu’ sa mère
Une pauvre fille aux grands yeux rougis,
Par les chagrins et la misère
Elle aimait les fleurs, les roses surtout,
Et le cher bambin tous les dimanche
Lui apportait de belles roses blanches,
Au lieu d’acheter des joujoux
La câlinant bien tendrement,
Il disait en les lui donnant :
“C’est aujourd’hui dimanche, tiens ma jolie maman
Voici des roses blanches, toi qui les aime tant
Va quand je serai grand, j’achèterai au marchand
Toutes ses roses blanches, pour toi jolie maman”
Au printemps dernier, le destin brutal,
Vint frapper la blonde ouvrière
Elle tomba malade et pour l’hôpital,
Le gamin vit partir sa mère
Un matin d’avril parmi les promeneurs
N’ayant plus un sous dans sa poche
Sur un marché tout tremblant le pauvre mioche,
Furtivement vola des fleurs
La marchande l’ayant surpris,
En baissant la tête, il lui dit :
“C’est aujourd’hui dimanche et j’allais voir maman
J’ai pris ces roses blanches elle les aime tant
Sur son petit lit blanc, là-bas elle m’attend
J’ai pris ces roses blanches, pour ma jolie maman”
La marchande émue, doucement lui dit,
“Emporte-les je te les donne”
Elle l’embrassa et l’enfant partit,
Tout rayonnant qu’on le pardonne
Puis à l’hôpital il vint en courant,
Pour offrir les fleurs à sa mère
Mais en le voyant, une infirmière,
Tout bas lui dit “Tu n’as plus de maman”
Et le gamin s’agenouillant dit,
Devant le petit lit blanc :
“C’est aujourd’hui dimanche, tiens ma jolie maman
Voici des roses blanches, toi qui les aimais tant
Et quand tu t’en iras, au grand jardin là-bas
Toutes ces roses blanches, tu les emporteras”
 
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Interprète: Berthe Sylva

Paroles: Charles Louis Pothier Musique: Léon Raiter, 1926